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Auteur : Amy Ewing
Titre VO : The White Rose
Genre : Dystopie
Édition : Robert Laffont - Collection R
Parution : Octobre 2015
Pages : 414 pages
Prix : 24,95 CDN$
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Après que la Duchesse du Lac l’a surprise avec Ash, le compagnon loué
pour sa fille, Violet n’a plus le choix : elle doit s’évader du Joyau
sous peine d’être exécutée. Accompagnée de sa meilleure amie, Raven, et
d’Ash, Violet laisse donc derrière elle cette vie de servitude. Mais
personne n’a dit que sortir du Joyau serait une partie de plaisir : à
mesure qu’ils traversent les anneaux de la Cité solitaire, les
régimentaires les traquent sans pitié, et ce n’est que de justesse
qu’ils atteignent le lieu sûr qu’on leur avait promis. Cependant, la
rébellion gronde et Violet s’y retrouve malgré elle en plein coeur. Au
côté d’un nouvel allié, Violet va découvrir que ses Augures sont
largement plus puissants qu’elle ne l’avait imaginé. Mais aura-t-elle
pour autant la force de se dresser contre le Joyau et contre tout ce
qu’elle a toujours connu ?
Ma note :
+ L'univers dystopique créé par l'auteure
+ Les personnages plus approfondis et leur évolution
-- La première partie du roman est un peu longue
Mon avis :
C'est dans le cadre de mon partenariat avec La Collection R Canada que j'ai eu la chance de lire la suite du Joyau, cette nouvelle saga dystopique qui nous dépeint un monde sombre, plein de manigances et crédible à souhait. Qu'en est-il donc de ce tome 2 ? Verdict.
"La royauté a beau prendre sans répit, elle n'est jamais rassasiée."
Nous retrouvons Violet à la seconde même où nous la laissions à la fin du tome 1. L'auteure nous résume intelligemment les grandes lignes de son premier tome, à savoir que notre jeune héroïne est une mère porteuse, dans un monde dirigé par une royauté qui n'a pas la capacité d'enfanter et fait donc appel à de jeunes femmes aux capacités un peu surnaturelles pour assurer leur descendance. On pourrait concevoir le principe comme une espèce d'échange de service mais Amy Ewing nous présente ce concept dans un monde très sombre, dur, corrompu, plein de manigances de pouvoir, de jeux politiques et surtout d'une cruauté à faire trembler. Les mères porteuses sont considérées comme de vulgaires objets, achetées lors de ventes aux enchères dégradantes et ensuite exhibées comme des animaux, promenées en laisse lorsqu'elles ont la chance de sortir et maltraitées, que ce soit physiquement et psychologiquement.
Violet a eu la chance d'être approchée par un représentant de la rébellion. Une sorte de société secrète tente en effet de s'organiser pour renverser la royauté. Notre jeune héroïne, après une scène absolument abominable qui rappelle la cruauté sans limite de sa maîtresse, la duchesse du Lac, parvient donc à s'enfuir du Joyau. C'est d'ailleurs toute l'épopée de sa fuite qui nous sera présentée dans la première partie du roman. Si j'ai trouvé cette partie palpitante car pleine de rebondissements et de suspense, je l'ai toutefois trouvée un peu longue. C'est dans la deuxième partie du roman que j'ai vraiment trouvé ce que je cherchais dans ce second tome. On apprend ainsi que sont les pouvoirs surnaturels des mères porteuses, ce qu'elles sont réellement et l'auteure nous en apprend également plus sur la création du Joyau. Cette partie était vraiment très intéressante, bien rythmée et on nous met en place une intrigue qui prendra toute son ampleur dans le tome 3.
"Nous ne sommes pas des objets. Nous sommes des êtres humains. A moi de faire en sorte que tout cela cesse."
A ma lecture du tome 1, je ne m'étais intéressée qu'à notre héroïne et à la duchesse du Lac qui se révélait être un personnage des plus fascinants de par sa cruauté sans limite et à sa grande complexité. J'ai ici découvert avec grand plaisir l'histoire de Ash, le compagnon du premier tome qui ne m'avait alors pas intéressée le moins du monde. On en apprend ici énormément sur lui et on découvre à travers son histoire que la cruauté du Joyau est loin de s'arrêter aux mères porteuses. J'ai été choquée et très touchée par son vécu. J'ai également adoré le personnage de Raven qui était très au second plan dans le tome 1. On la découvre ici d'avantage et j'ai aussi été très touchée par son histoire. On retrouve les autres personnages secondaires du tome 1 ainsi que de nouveaux venus qui ont été aussi très convaincants. En bref, l'auteure a réussi à approfondir d'avantage ses personnages et à les faire évoluer.
"Vivre dans le Joyau, ça vous endurcit. C'est comme si on brandissait un miroir devant vous et qu'on vous montrait la partie la plus sombre de l'humanité."
En
résumé, La rose blanche est un excellent second tome. Même si on connaît les grandes lignes que l'histoire va prendre (dystopie oblige), l'auteure nous surprend à bien des égards de par son histoire complexe, son monde fascinant et crédible à faire peur. Il s'agit certainement de l'univers dystopique le plus effrayant que j'ai pu découvrir - psychologiquement parlant. Avec des personnages attachants et très bien travaillés, on obtient ici une saga à découvrir absolument si ce n'est pas encore fait.
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